3 façons d’aider ses enfants à devenir propriétaires sans se ruiner en 2025

Un soutien immobilier sans sacrifier votre patrimoine
Accompagner ses enfants dans l’achat de leur premier bien immobilier est un acte généreux et engagé. Mais il soulève souvent des inquiétudes légitimes : Est-ce que cela va mettre à mal ma retraite ? Vais-je payer trop d’impôts ? Est-ce une bonne idée ?
Bonne nouvelle : en 2025, il existe plusieurs leviers simples, efficaces et fiscalement optimisés pour transmettre un coup de pouce immobilier sans vous mettre en danger.
Dans cet article, Altalia Courtage vous dévoile trois stratégies incontournables, ainsi que leurs avantages concrets, pièges à éviter et impacts sur le financement. Bonus à la fin : le rôle souvent négligé mais essentiel de l’assurance emprunteur.
1. Faire une donation d’argent exonérée d’impôts
Le levier le plus simple et encadré
Faire une donation d’argent à votre enfant pour l’aider à acheter son logement est la méthode la plus directe. Et elle peut être exonérée d’impôts, à condition de respecter certains seuils.
Les plafonds d’exonération en 2025
- Jusqu’à 100 000 € tous les 15 ans par parent et par enfant, sans droits de donation.
- Ajoutez à cela un don familial de somme d’argent de 31 865 €, si vous avez moins de 80 ans et que votre enfant est majeur.
👉 Soit un total potentiel de 263 730 € transmis à un enfant sans fiscalité, si les deux parents participent.
Conseils pratiques :
- Faites une donation notariée pour les montants importants (généralement au-delà de 30 000 €).
- Évitez les dons informels : une preuve est nécessaire en cas de contrôle fiscal.
- Vous pouvez conditionner l’usage de la somme à un projet immobilier (achat, travaux).
Impacts sur le crédit immobilier :
- La donation est considérée comme un apport personnel par les banques.
- Elle peut permettre à votre enfant d’emprunter moins ou d’obtenir un meilleur taux.
- L’assurance emprunteur sera également calculée sur un capital plus faible.
Astuce complémentaire
Un don peut aussi être réalisé sous forme de prêt familial, remboursable à long terme ou symbolique. Cela permet à l’enfant de bénéficier d’un apport sans que vous ayez à le considérer comme une perte sèche de patrimoine.
Et si vous possédez plusieurs enfants, vous pouvez échelonner vos dons tous les 15 ans pour respecter l’équité tout en optimisant la fiscalité. La transmission progressive permet aussi de préserver l’harmonie familiale.
Enfin, pensez à associer le don à des conseils pratiques sur la gestion budgétaire. Apprendre à bien gérer un apport est tout aussi important que de le recevoir.
Ajoutez à cela que cette méthode peut permettre à votre enfant d'éviter un crédit à la consommation ou un crédit immobilier trop long. Une donation bien pensée lui permet de commencer sa vie de propriétaire sans être trop endetté, tout en prenant confiance dans la gestion de son patrimoine.
2. Se porter caution pour leur emprunt
Une solution pour rassurer la banque
Si votre enfant dispose de revenus modestes ou d’un contrat précaire, vous pouvez vous porter caution pour lui.
Les avantages :
- Rassure la banque, surtout pour les jeunes actifs ou les primo-accédants.
- Améliore les conditions de prêt : taux plus bas, durée plus souple.
- Peut compenser l’absence d’apport personnel.
Ce qu’il faut savoir :
- Vous vous engagez à rembourser à sa place en cas de défaut.
- Privilégiez une caution simple ou une caution hypothécaire limitée dans le temps.
- Évitez de mettre votre résidence principale en garantie.
- Demandez conseil à un notaire pour encadrer juridiquement cet engagement.
Et l’assurance dans tout ça ?
- La banque exigera une assurance emprunteur couvrant les risques majeurs (décès, invalidité…).
- Vous pouvez demander une délégation d’assurance, moins chère que le contrat groupe proposé par la banque.
- Altalia Courtage peut accompagner votre enfant dans ce choix stratégique.
Bonus pratique
Certaines banques acceptent des engagements partiels ou des "cautions de confort" : vous ne garantissez qu’une partie de l’emprunt, réduisant ainsi le risque global pour vous.
Et pour sécuriser davantage votre patrimoine, vous pouvez également vous tourner vers les cautions via société de caution mutuelle, comme Crédit Logement, souvent mieux perçues par les banques que la caution personnelle isolée.
Pensez aussi à la clause de désolidarisation, utile en cas de séparation du co-emprunteur. Cela évite d’être solidairement tenu d’un emprunt devenu problématique.
Enfin, cette option peut s’avérer particulièrement adaptée si vous souhaitez aider sans débloquer immédiatement votre épargne. La caution est un soutien psychologique et financier important, sans conséquence directe sur votre trésorerie.
3. Acheter à deux : co-acquisition ou SCI
Le co-investissement, un levier gagnant
De plus en plus de parents choisissent d’acheter un bien avec leur enfant, soit en indivision, soit via une SCI familiale.
Comment ça fonctionne ?
- Le bien est acheté en commun, selon une répartition définie (ex : 70/30 ou 50/50).
- Le financement est partagé, avec deux co-emprunteurs sur le prêt.
- Idéal si l’objectif est un logement temporaire (études, premier emploi) ou un investissement locatif.
Les avantages :
- Permet de bénéficier de votre capacité d’emprunt.
- Peut améliorer le taux et le montant empruntable.
- Vous restez partie prenante de l’investissement immobilier.
Les inconvénients :
- L’indivision peut générer des blocages en cas de désaccord (revente, succession).
- La SCI implique une gestion plus lourde, mais apporte plus de sécurité juridique.
- Rédigez impérativement :
- Une convention d’indivision claire.
- Ou des statuts de SCI encadrés.
Ce que regarde la banque :
- Les revenus des deux co-emprunteurs.
- Leur capacité de remboursement.
- L’assurance emprunteur couvrira les deux emprunteurs, selon une quotité définie (ex. 50/50, 70/30).
Pensez à anticiper les conséquences successorales. En indivision, chaque héritier hérite de la quote-part du défunt. En SCI, il hérite de parts sociales. Cela peut avoir un impact très différent sur la gestion du bien.
La co-acquisition est aussi un excellent levier pour initier vos enfants à l’investissement locatif, à la gestion de patrimoine, ou à la transmission à long terme. Un apprentissage concret, intergénérationnel et durable.
Enfin, c’est une solution équilibrée pour les parents qui souhaitent à la fois aider et sécuriser leur propre avenir.
Focus sur l’assurance emprunteur : le levier souvent oublié
Que votre enfant achète seul ou avec votre aide, il devra obligatoirement souscrire une assurance emprunteur. Et ce poste peut représenter jusqu’à 30 % du coût total du crédit !
Les enjeux en 2025 :
- Grâce à la loi Lemoine, on peut changer d’assurance à tout moment.
- Les jeunes emprunteurs sont souvent mal informés et acceptent l’assurance bancaire par défaut.
- Pourtant, une délégation d’assurance permet d’économiser jusqu’à 50 % sur ce coût.
Ce que propose Altalia Courtage :
- Comparaison des offres en toute indépendance.
- Aide à la résiliation et au changement d’assurance en cours de prêt.
- Étude gratuite et sans engagement.
Un geste simple comme comparer l’assurance emprunteur peut générer plusieurs milliers d’euros d’économies… et renforcer l’autonomie financière de votre enfant.
FAQ – Aide à l’achat immobilier pour enfants
Est-ce que la donation d’argent est vraiment sans impôts ? Oui, dans la limite des plafonds légaux (100 000 € + 31 865 €) et tous les 15 ans. Le don doit être déclaré aux impôts.
La caution parentale m’engage-t-elle à vie ? Non, elle peut être limitée dans le temps ou au montant du prêt. Un notaire peut sécuriser cet engagement.
Peut-on acheter à plusieurs sans créer de SCI ? Oui, via l’indivision. Mais une SCI apporte plus de sécurité et de souplesse dans la gestion et la transmission.
Pourquoi comparer l’assurance emprunteur ? Parce que son coût varie fortement d’un contrat à l’autre. La loi Lemoine permet de changer à tout moment.
Est-ce que je peux aider sans nuire à ma retraite ? Oui, en choisissant la bonne solution et en adaptant votre effort au projet de votre enfant.
Et si j’ai plusieurs enfants ? Vous pouvez échelonner vos aides tous les 15 ans. Une bonne gestion patrimoniale permet d’aider équitablement.
Mon enfant peut-il bénéficier d’aides publiques ? Oui, comme le prêt à taux zéro (PTZ), les subventions locales ou les aides Action Logement.
En résumé
Aider ses enfants à devenir propriétaires est une démarche noble qui peut être réalisée sans sacrifier son confort personnel. Grâce à des outils comme la donation exonérée, la caution parentale ou la co-acquisition, vous pouvez transmettre un capital immobilier utile, tout en conservant un bon équilibre financier.
N’oubliez pas d’optimiser l’assurance emprunteur, souvent négligée mais fortement optimisable. Avec l’accompagnement d’un expert comme Altalia Courtage, vous gagnez du temps, de l’argent, et de la sérénité.
Contactez Altalia Courtage
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Ensemble, sécurisez leur avenir immobilier en toute sérénité.
Publié par Camille BONNET